lundi 28 novembre 2011

Mort des animaux

Chambres à gaz - Mythes et réalité


L'euthanasie par injection




1- Mythe


L’euthanasie des animaux des fourrières par le monoxyde de carbone est sécuritaire pour les humains.



Réalité

L’injection est la seule méthode sécuritaire pour les humains qui euthanasient des animaux dans les fourrières.



© Jo-Anne McArthur. weanimals.org

Des dizaines d’années de recherches avec l’assistance des refuges concernant les pratiques d’euthanasie envers les animaux démontrent que l’euthanasie par injection est la méthode la plus sécuritaire et humaine pour l’euthanasie des animaux.



Le monoxyde de carbone représente un danger pour les humains exposés au gaz parce qu’il est incolore, inodore, sans goût et est très explosif. Une chambre à gaz doit être constamment vérifiée et maintenue pour s’assurer qu’il n’y a pas de fissures dans la structure ou joints déficients. Une explosion dans la chambre à gaz de l’État Iredell Country, Caroline du Nord en 2008 a révélé que contrairement aux recommandations, l’équipement dans l’environnement de la chambre à gaz n’était pas à l’épreuve d’une explosion. Un employé de la fourrière était dans la pièce à ce moment et d’autres employés étaient à proximité.



L’Association Vétérinaire Américaine stipule : « Le monoxyde de carbone est extrêmement dangereux pour les employés parce qu’il est hautement toxique et difficile à détecter »




2- Mythe


L’euthanasie des animaux avec le gaz est une pratique humaine pour l’animal.



Réalité

Le gazage des animaux cause une souffrance inutile et résulte en une mort inhumaine. L’euthanasie par injection est la seule méthode la plus humaine pour l’euthanasie des animaux. En quelques secondes l’injection procure une perte de conscience rapide et sans douleur suivi d’une mort clinique en quelques minutes.



  • Si ça fonctionne bien, le monoxyde de carbone peut prendre jusqu’à 25 minutes pour tuer l’animal. Ce long laps de temps cause une mort inhumaine à l’animal.
  • L’Association Américaine considère l’euthanasie par injection comme étant la seule méthode d’euthanasie la plus humaine pour les animaux.
  • L’euthanasie par injection est la méthode préférée de l’Association Vétérinaire Américaine et l’Association Nationale de Contrôle Animal.
  • L’Association Américaine Vétérinaire stipule que le dioxyde de carbone et le monoxyde de carbone ne sont pas approuvés pour l’usage sur les animaux de taille moyenne et large, donc les fourrières doivent avoir un système de relève avec injection.
  • Les animaux ne meurent pas toujours dans les chambres à gaz, des enquêtes ont démontrer que des employés ont admis avoir eu à briser la nuque des chatons et des chiots avec des pelles quand ceux-ci ne mourraient pas par le monoxyde de carbone ou encore les noyaient dans des seaux d’eau, ou encore les frappaient contre les murs ou les battaient à mort.
  • Référant aux horreurs du monoxyde de carbone, l’expert Doug Fakkeme, a stipulé « L’animal est dans une boîte chaude, habituellement avec d’autres animaux. Ils ne savent pas ce qui se passe. Le sifflement du gaz s’infiltrant à l’intérieur, ils s’étourdissent, puis paniquent. Les batailles peuvent survenir et les cris des animaux peuvent parfois être entendus ».




3- Mythe


La chambre à gaz est la seule méthode d’euthanasie pratique et sécuritaire pour les animaux sauvages et agressifs.



Réalité

Il est dangereux de mettre des animaux sauvages et agressifs dans la chambre à gaz. Les méthodes de sédation utilisées avec l’injection sont plus sécuritaires pour les employés des fourrières dans le cas d’animaux très agressifs et sauvages et plus humain pour les animaux.



Chambres à gaz, © Jo-Anne McArthur.
© Jo-Anne McArthur. weanimals.org

Il est beaucoup plus sécuritaire de donner un sédatif et ensuite euthanasier par injection un animal agressif plutôt que de le traîner frénétiquement dans les chambres à gaz. De telles méthodes peuvent causer des blessures aux employés des fourrières. Plusieurs de contention ne requièrent pas l’aide des employés pour manipuler l’animal si l’animal est considéré dangereux. Ces méthodes incluent :



  • Pôles de contention, barrière extensible, pôle avec seringue. Les employés peuvent alors anesthésier l’animal avec une injection intramusculaire avec des drogues pré-anesthésiantes, suivi par le sodium Pentobarbital une fois l’animal inconscient. Si ces méthodes de contention ne sont pas disponibles, les employés peuvent administrer à l’animal agressif du Pentobarbital par la bouche en le mélangeant à de la nourriture en boîte ou en l’insérant dans la bouche. Une fois l’animal inconscient, les employés peuvent alors administrer la dose mortelle de Pentobarbital.
  • Les animaux sauvages peuvent être anesthésiés juste avant l’injection mortelle, donc ils sont inconscients avant la manipulation. Une formation appropriée aide les employés à composer avec ce genre d’animal. Tout comme ils devraient être impliqués dans les soins et le contrôle des animaux.




4- Mythe


Les employés des fourrières préfèrent l’usage des chambres à gaz.



Réalité

L’euthanasie par injection procure aux employés un sentiment de dignité et de compassion face à la dure réalité de l’euthanasie des animaux.



Certains employés souhaitent carrément tenir et réconforter un animal apeuré dans les derniers moments de sa vie. Ce geste peut être le seul geste de bonté que l’animal n’ait jamais connu. La chambre à gaz est par contre très inhumaine et démoralisante pour la santé émotionnelle et physique des employés et des animaux.



5- Mythe


La chambre à gaz est moins dispendieuse que l’injection.



Réalité

L’euthanasie par injection procure aux employés un sentiment de dignité et de compassion face à la dure réalité de l’euthanasie des animaux.



L’Américan Humane a récemment sorti une étude sur les coûts associés entre l’injection et le gaz, Utilisant les données d’un refuge de la Caroline du Nord, le nombre de chiens et chats euthanasiés en 2007 était 5,427. L’étude démontre que le coût de l’usage du monoxyde de carbone est de 4.98 par animal. Le coût de l’usage du monoxyde de carbone sans tranquillisant est de 4.66 par animal. Cependant, le coût de l’usage de l’injection était seulement de 2.29 par animal. Les coûts de la Caroline du Nord sont comparables aux autres États Américains, incluant le Michigan. Donc, l’euthanasie par injection est beaucoup plus économique que le gaz.




6- Mythe


C’est trop coûteux et impossible pour tous les refuges de changer pour l’euthanasie par injection.



Réalité

La vaste majorité des refuges de l’État du Michigan ont changé pour l’euthanasie par injection.



  • Actuellement, seulement 7 chenils de l’État du Michigan euthanasient au monoxyde de carbone.
  • Actuellement, seulement 5 chenils de l’État du Michigan euthanasient au dioxyde de carbone.
  • American Humane est le chef de file concernant l’entraînement et les conseils pour les fourrières ou chenils désirant se convertir à la méthode de l’euthanasie par injection. Et elle est préparée à guider l’État du Michigan vers la transition de l’euthanasie par injection.

vendredi 11 novembre 2011

les coraux

Mieux connaitre les coraux de l'Atlantique pour

Mieux connaitre les coraux de l'Atlantique pour améliorer leur protection
Une quarantaine de scientifiques a collaboré pendant un mois pour mettre au point la carte des coraux profonds du golfe de Gascogne et de l'ouest de l'Irlande. Grâce à cette cartographie, ils pourront faire en sorte de protéger et de mieux gérer ces écosystème importants et fragiles.
Une équipe européenne d’une quarantaine de scientifiques de neuf nationalités différentes a participé à la campagne BobEco, du 9 septembre au 11 octobre dernier. A bord d’un navire équipé d’un robot sous-marin, les chercheurs ont fait en sorte de cartographier les coraux profonds du golfe de Gascogne et de l'ouest de l'Irlande. Objectif : mieux connaître ces écosystèmes sous-marins et faire en sorte de les protéger. Ces "coraux d'eau froide" se développent dans une température comprise entre 2 et 14°C et sont aujourd'hui menacés et fragilisés par l'acidification des océans (augmentation de émissions de CO2), la pêche profonde (abimés par les chaluts).
Ces observations "fourniront des données et indicateurs nécessaires à la mise en place de mesures de gestion et de protection de ces habitats vulnérables, comme le classement de zones en aires marines protégées", a souligné mardi l'Ifremer en dressant le bilan de cette campagne. Pour la partie française, dix canyons ont été explorés dont quatre (canyons de Douarnenez, Crozon, Petite Sole et Sorlingues) où "aucune observation n'avait été rapportée à ce jour".
"On partait d'une connaissance très imparfaite des coraux dans le golfe de Gascogne. On savait qu'il y en avait, mais on savait peu où ils étaient localisés", a indiqué à l'AFP la biologiste Sophie Arnaud, chef de mission. Comme le rapporte TV5monde, elle souligne que "notre connaissance reste très fragmentaire" malgré la découverte de ces récifs coralliens situés entre 700 et 1.200 mètres de profondeurs.
"On s'intéresse à ces écosystèmes car les coraux constituent un habitat pour un grand nombre d'invertébrés, de type oursins, éponges, crustacés, jusqu'aux poissons. Un grand nombre de poissons des profondeurs semblent associés à ces structures" comme l'empereur, la baudroie et la lingue, ajoute la scientifique. Bien que mal connus en France, ces coraux profonds sont en revanche déjà étudiés depuis plus de dix ans en Irlande "où certains récifs font déjà l'objet de mesures de protection", a souligné l'Ifremer.

les rhinocéros

Une corne de rhinocéros de nouveau volée à Vienne

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Info rédaction, publiée le 10 novembre 2011
Une corne de rhinocéros de nouveau volée à Vienne
Mercredi, la police autrichienne a annoncé qu'un second vol de corne de rhinocéros avait eu lieu à Vienne. L'objet a été dérobé mardi chez un taxidermiste, un jour après un vol similaire dans une des salles de vente de la ville.
C'est une nouvelle preuve de l'importance qu'a prise aujourd'hui le trafic des cornes de rhinocéros. Lundi, peu avant une vente aux enchères à la maison Dorotheum de Vienne en Autriche, deux hommes se sont présentés et ont demandé à examiner deux cornes de rhinocéros qui s'apprêtaient à être vendues au plus offrant dans l'après-midi. Ils les ont alors saisies et ont tenté de les subtiliser mais n'ont réussi à en emporter qu'une seule, l'autre leur a échappé et a finalement été vendue pour 85.700 euros.
Néanmoins, mardi, c'est un nouvel épisode qui s'est déroulé dans la ville. Un taxidermiste qui avait acquis au cours de la vente de la veille une corne longue de 39 centimètres pour 24.700 euros, a reçu la visite de deux hommes parlant anglais qui ont demandé à voir son offre d'animaux africains. Profitant d'un appel téléphonique qui a éloigné le commerçant, les deux inconnus se sont alors enfui en emportant la corne qui leur avait été montrée.
Néanmoins, selon les premiers éléments de l'enquête révélés par la police autrichienne, la corne dérobée chez le taxidermiste n'est pas celle qui avait échappé au vol lundi, contrairement à ce qu'avaient rapporté les médias dans un premier temps. De plus, si les voleurs se sont exprimés en anglais et ont utilisé des procédés similaires, les autorités ont précisé qu'il ne s'agissait pas des mêmes individus qui ont sévi au Dorotheum et chez le taxidermiste.
Des vols dans toute l'Europe
Depuis le début de l'année, c'est au moins la vingtième fois que des actes similaires sont rapportés. En recrudescence à travers l'Europe, ces vols de cornes ou de tête de rhinocéros ont ainsi été commis dans des musées, salles de ventes ou chez des antiquaires en France, en Allemagne, en République tchèque, en Suède et au Portugal. Ceci a par exemple conduit le zoo de Thoiry dans les Yvelines en France à renforcer la surveillance de ces animaux. De même, après ces événements, le Dorotheum a annoncé qu'il ne mettrait plus de cornes de rhinocéros en vente.
L'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie provient essentiellement des vertus médicinales qu'on leur prête et qui ont fait grimper leur valeur à, en fonction de leur taille, entre 25.000 et 200.000 euros, selon Europol.

les rapaces

Une ONG veut lutter contre l’empoisonnement des rapaces au Royaume-Uni

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Info rédaction, publiée le 11 novembre 2011
Illustration : un faucon pélerin
Dans son rapport Birdcrime, l’ONG environnementale britannique RSPB recense 128 cas d’empoisonnement de rapaces en 2010 au Royaume-Uni, et demande une réglementation stricte concernant certains produits toxiques, utilisés pour ces destructions illégales d’espèces protégées.
Si, pour l’année 2010, la Royal Society for the Protection of Birds (RSPB), une ONG ornithologique britannique, a recensé moins de cas d’empoisonnements volontaires d’oiseaux de proie que pour l’année précédente (128 en 2010, contre 153 en 2009), elle souligne néanmoins leur gravité sur le plan écologique. Outre le 1er cas connu d’empoisonnement d’un aigle royal en Irlande du Nord, le phénomène a concerné notamment 20 milans royaux, 30 buses, 2 autours, 8 faucons pèlerins, 5 aigles dorés, un pygargue à queue blanche et un épervier.
En cause, selon l’association, la législation sur les produits toxiques en vigueur en Angleterre,  au Pays de Galles et en Irlande du Nord : si la possession de produits nocifs pour la faune y est interdite depuis 2006 (plus récemment pour l’Irlande du Nord), aucune liste des substances prohibées n’accompagne les textes de loi, d’où une impossibilité de contrôles réels.
La RSPB préconise ainsi un alignement sur ce qui existe en Écosse, où l’interdiction mise en place en 2005 a été assortie de la publication d’une telle liste. Ceci a permis d’obtenir 10 condamnations selon les règles, pour des infractions de ce genre.

Plantes et animaux en danger!

Près de 25.000 plantes et animaux en danger, selon la liste rouge d'UICN

Le caméléon tigré (Calumma tigris), ici photographié aux Seychelles, fait partie des espèces menacées (Crédits : Hans Stieglitz - Wikipédia)
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a publié ce jeudi la dernière mise à jour de sa Liste rouge des espèces menacées. Aujourd'hui, quelque 24.216 espèces animales et végétales sont en danger d’extinction à travers le monde. Parmi elles, plusieurs espèces de rhinocéros décimées par le braconnage.
Pas moins de 24.216 : c'est le nombre d'espèces animales et végétales aujourd'hui en danger. Tel est le bilan dressé par l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) dans la dernière mise à jour de sa Liste rouge des espèces menacées. Sur les 61.900 espèces étudiées, 801 ont d'ores et déjà disparu, c'est notamment le cas des rhinocéros noirs de l'ouest. Près de 4.000 autres sont considérées comme étant en danger critique d’extinction, tandis que 5.700 sont en danger.
Le sort des rhinocéros, décimés par un braconnage de plus en plus violent et organisé, inquiète particulièrement l'UICN. Tandis que le rhinocéros blanc d’Afrique centrale a été classé comme "peut-être éteint à l’état sauvage", le dernier rhinocéros de Java du Vietnam a été abattu en 2010 (voir notre article). Or, d'après l’organisation, ce dramatique déclin des rhinocéros aurait pu être évité si des mesures efficaces avaient été prises. "Dans les cas du rhino noir de l’Ouest et du rhino blanc du Nord, la situation aurait pu avoir des résultats très différents si les mesures de conservation suggérées avaient été mises en place", explique en effet Simon Stuart, Président de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN. "Il faut renforcer ces mesures maintenant, et particulièrement gérer les habitats de façon à améliorer les résultats de la reproduction, pour empêcher que d’autres, tel le rhinocéros de Java, disparaissent à leur tour" estime-t-il.
L'UICN s'inquiète également du sort des reptiles. 40% des reptiles terrestres de Madagascar sont aujourd'hui menacés de disparition. Les thons sont eux aussi en grand danger. Cinq des huit sous-espèces sont menacées. Parmi elles, le thon rouge du Sud, le thon rouge de l’Atlantique, le thon Germon ou encore le thon blanc, considéré comme "quasi menacé".
Une menace qui plane sur les animaux et les végétaux
Les espèces végétales ne sont pas épargnées. Plusieurs plantes utilisées à des fins pharmaceutiques, notamment, sont en danger en raison de leur surexploitation. C'est le cas du Taxus contorta, qui est utilisé pour la production de Taxol, un médicament utilisé en chimiothérapie. Le sapin d’eau chinois (Glyptostrobus pensilis), lui, est victime de la destruction de son habitat au profit de l'agriculture intensive. "Jadis très répandu en Chine et au Vietnam, il est passé de "En danger" à "En danger critique d’extinction"" déplore l'UICN. De nombreuses autres espèces végétales tropicales sont elles aussi en danger. "La majorité des plantes à fleurs endémiques des îles granitiques des Seychelles ont été évaluées, et les études actuelles montrent que, sur les 79 espèces étudiées, 77% font face à un risque d’extinction" indique l'organisation.
"La Liste rouge de l’UICN est un indicateur critique de la santé de la biodiversité. Le monde est plein d’espèces merveilleuses qui pourraient très rapidement devenir des objets de mythes et de légendes si des efforts de conservation ne sont pas réalisés plus efficacement – si nous n’agissons pas maintenant, les générations futures pourraient ne jamais savoir à quoi ressemblent un sapin d’eau chinois ou un caméléon au nez bizarre" alerte Jean-Christophe Vié, directeur adjoint du Programme de l’UICN pour les espèces.